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Deux mariages déclarés nuls

Le bistrot, c'est l'endroit où vous venez raconter vos dernières trouvailles, une découverte inattendue que vous avez faite, une rencontre émouvante, ou débattre des problèmes qui se posent à vous pendant vos recherches généalogiques, sans oublier les questions d’éthique en matière de généalogie et d'Internet.
nfrot
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Bonjour,
J'ai trouvé le cas de ce couple
https://gw.geneanet.org/nfrot_w?lang=fr&pz=francois+robert+eugene&nz=frot&p=charles&n=galopin
Mariés une première fois à l'église de la Madeleine à Paris le 05.11.1774 et mariage nul.
Ils ont eu un fils Michel en 1775 à Ger (50).
Mariés une seconde fois en 1777 à Vitré (35) paroisse Saint-Martin. Pas trouvé, et pourtant, ils figurent dans les tables, j'arrive pas à trouver cet acte de mariage. Dans les tables, c'est indiqué folio 26, je comprends rien. Puis mariage nul.
Ils ont eu 3 enfants, Charles né en 1777 à Vitré, Marie née en 1779 à Ger (50), Pierre né en 1781 à Ger (50).
Ensuite, lors de leur 3ème mariage à Ger, il a été déclaré la nullité des 2 précédents mariages, et les 4 enfants ont été déclaré.
Est-ce que je dois quand-même indiquer les 2 mariages qui ont été annulés ?

Nathalie
dominique95880
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Bonjour Nathalie

Si ces deux mariages ont été annulés, je suppose que ce n'est pas sans raison, ce n'est pas que pour emm...der les contractants.
Et on ne va pas refaire l'histoire 250 ans après !

À votre place, j'utiliserais les Notes pour relater ces événements.

Dominique
brigitteworm
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Bonjour Nathalie,

Le mariage de Charles GALOPIN se trouve bien dans les registres de l'église St Martin de Vitré : registres du greffe, page 28/33 de l'année 1777.

Bonne soirée et bonnes recherches

Brigitte
nfrot
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Bonjour Dominique et Brigitte,
Je vous remercie pour vos réponses.
@ Dominique
Je vais suivre votre conseil, je ne cherchais pas à savoir pourquoi ces 2 mariages avaient été annulés, je voulais savoir s'il fallait simplement les indiquer comme mariages.

@Brigitte
Je vous remercie pour votre recherche.

Cordialement
Nathalie
bricor
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nfrot Escreveu: 27 junho 2020, 18:51
@ Dominique
Je vais suivre votre conseil, je ne cherchais pas à savoir pourquoi ces 2 mariages avaient été annulés, je voulais savoir s'il fallait simplement les indiquer comme mariages.
Bonsoir,

peut-être est ce intéressant justement de chercher pourquoi le mariage a été annulé deux fois. L'un des époux aurait-il été déjà marié ?
Modératrice bénévole sans lien de subordination avec généanet.

Mes relevés des Vaudois du Luberon :
https://gw.geneanet.org/essaisbrigitte
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nfrot
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Bonsoir,
Bonsoir,

peut-être est ce intéressant justement de chercher pourquoi le mariage a été annulé deux fois. L'un des époux aurait-il été déjà marié ?
Les 2 époux avaient 25 ans de différence, et la mère de l'épouse semblait agacée par cette situation. Un détail m'interpelle, lors de son troisième mariage en 1781, il était cité comme veuf de Jeanne, Marie Rohée, décédée en la paroisse Saint-Eustache à Paris. Vous avez certainement raison, il était certainement déjà marié. Vous avez bien fait d'aborder ce sujet.
;)
lyonnais92
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Bonjour,

mariage Galopin-Rohée à Vitré 35 (ND) le 20 août 1750

https://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmLotDocFrame.asp?idlot=48606&idfic=0291363&ref=0291401&appliCindoc=THOPWREG&resX=1366&resY=768&init=1&visionneuseHTML5=0

vue 26/39

Formellement, l'acte de 1777 ne dit pas que le mariage a été annulé (idem pour celui de 1781). La formule est alambiquée et on ne sait pas quelles pourraient être les causes d'annulation possibles.

Cordialement
alcidalain
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Bonjour,
nfrot Escreveu: 27 junho 2020, 18:02 Bonjour,
J'ai trouvé le cas de ce couple
https://gw.geneanet.org/nfrot_w?lang=fr&pz=francois+robert+eugene&nz=frot&p=charles&n=galopin
Mariés une première fois à l'église de la Madeleine à Paris le 05.11.1774 et mariage nul.
Ils ont eu un fils Michel en 1775 à Ger (50).
Mariés une seconde fois en 1777 à Vitré (35) paroisse Saint-Martin. Pas trouvé, et pourtant, ils figurent dans les tables, j'arrive pas à trouver cet acte de mariage. Dans les tables, c'est indiqué folio 26, je comprends rien.
[...]
Le mariage célébré le 27 octobre 1777 à Vitré (paroisse Saint-Martin) figure aux AD35 tant dans la collection communale (vue 28/36) que dans la collection du greffe (vue 28/33).
nfrot Escreveu: 27 junho 2020, 21:48 Les 2 époux avaient 25 ans de différence, et la mère de l'épouse semblait agacée par cette situation. Un détail m'interpelle, lors de son troisième mariage en 1781, il était cité comme veuf de Jeanne, Marie Rohée, décédée en la paroisse Saint-Eustache à Paris. Vous avez certainement raison, il était certainement déjà marié. Vous avez bien fait d'aborder ce sujet.
Lors du mariage célébré le 27 octobre 1777 :
• Charles GALLOPIN est déjà veuf de Jeanne ROHE ;
• Anne Marguerite ROBBES est majeure ;
• Marie FOUGERAY, sa mère, a donné son consentement au mariage par écrit le 17 septembre 1777.

Selon l'acte de mariage du 27 octobre 1777, la bénédiction nuptiale a été administrée à nouveau et sous condition. L'acte précise, après la mention du consentement donné par la mère d'Anne, et ce pour réparer les nullités qui auroient pu se trouver dans la bénédiction nuptiale que les dittes parties auroient déjà reçue le vingt cinq novembre mil sept cent soixante quatorze [...].

L'acte du 27 octobre 1777 précise également que Jacques ROBBES, le père d'Anne, est absent depuis plus de vingt ans. Les problèmes des époux GALLOPIN - ROBBES proviennent peut-être de cette absence paternelle.

Le mariage du 25 novembre 1774 n'a peut-être pas été annulé mais les époux GALLOPIN - ROBBES ayant des doutes sur sa régularité, ont préféré solliciter une nouvelle bénédiction nuptiale, laquelle leur a été accordée le 27 octobre 1777 mais sous condition. Ce qui ne semble pas avoir suffi à lever tous leurs doutes puisque une troisième bénédiction nuptiale leur a été administrée.

Bonne continuation,

Alain
nfrot
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Bonjour,
Je vous remercie pour vos réponses.
Formellement, l'acte de 1777 ne dit pas que le mariage a été annulé (idem pour celui de 1781). La formule est alambiquée et on ne sait pas quelles pourraient être les causes d'annulation possibles.
C'est un fait, mais il y a quand même le mot nullité, qui vient du mot nul. J'ai marqué dans le titre "mariages déclarés nuls"
Je vous remercie pour le lien sur le premier mariage de Charles Galopin.
L'acte du 27 octobre 1777 précise également que Jacques ROBBES, le père d'Anne, est absent depuis plus de vingt ans. Les problèmes des époux GALLOPIN - ROBBES proviennent peut-être de cette absence paternelle.
C'est probablement dû à cette absence. Dans cette famille, ils ont tendance à disparaître de père en fils, car le père de Jacques, Pierre Robbe a lui aussi disparu des écrans radar après le décès de sa femme Gillette Barbot en 1720 à Ger. Le gendre de Pierre Robbes, Jacques Aubry a lui aussi disparu des écrans radar, car sa veuve Marie Robbes a eu une fille et était déclarée veuve. Les disparitions semblent être une tradition familiale.
Le mariage du 25 novembre 1774 n'a peut-être pas été annulé mais les époux GALLOPIN - ROBBES ayant des doutes sur sa régularité, ont préféré solliciter une nouvelle bénédiction nuptiale, laquelle leur a été accordée le 27 octobre 1777 mais sous condition. Ce qui ne semble pas avoir suffi à lever tous leurs doutes puisque une troisième bénédiction nuptiale leur a été administrée.
Comment pouvez-vous savoir que ce mariage n'a pas pu être annulé ?
J'ai pas pu avoir l'acte, car il n'y a plus rien sur Paris.
alcidalain
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Bonjour,
nfrot Escreveu: 28 junho 2020, 15:32
Formellement, l'acte de 1777 ne dit pas que le mariage a été annulé (idem pour celui de 1781). La formule est alambiquée et on ne sait pas quelles pourraient être les causes d'annulation possibles.
C'est un fait, mais il y a quand même le mot nullité, qui vient du mot nul. J'ai marqué dans le titre "mariages déclarés nuls"
Le mot "nullités" mentionné dans l'acte du 27 octobre 1777 à propos de l'acte du 25 novembre 1774 ne permet pas d'affirmer que cet acte a été effectivement annulé (ou déclaré nul si vous préférez) par l'autorité ecclésiastique compétente.
nfrot Escreveu: 28 junho 2020, 15:32
Le mariage du 25 novembre 1774 n'a peut-être pas été annulé mais les époux GALLOPIN - ROBBES ayant des doutes sur sa régularité, ont préféré solliciter une nouvelle bénédiction nuptiale, laquelle leur a été accordée le 27 octobre 1777 mais sous condition. Ce qui ne semble pas avoir suffi à lever tous leurs doutes puisque une troisième bénédiction nuptiale leur a été administrée.
Comment pouvez-vous savoir que ce mariage n'a pas pu être annulé ?
J'ai pas pu avoir l'acte, car il n'y a plus rien sur Paris.
Ne me faîtes pas dire ce que j'ai pas écrit.

Je n'ai pas écrit que le mariage du 25 novembre 1774 "n'a pas pu être annulé". J'ai écrit qu'il "n'a peut-être pas été annulé" ce qui n'est pas la même chose.

Je me contente de lire l'acte du 27 octobre 1777 pour en déduire que:
- l'acte du 25 novembre 1774 contenait peut-être des causes de nullité, sinon les époux GALLOPIN - ROBBES n'auraient pas sollicité une nouvelle bénédiction nuptiale pour réparer la première ;
- si cet acte avait été effectivement annulé par une autorité ecclésiastique, l'acte du 27 octobre 1777 aurait au moins mentionné la qualité de cette autorité et la date de l'annulation de l'acte du 25 novembre 1774, ce qui n'est pas le cas.

Bonne continuation.

Alain
dbassanobarat
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Sous l'ancien régime la condition du consentement des familles est absolument nécessaire pour que le mariage soit considéré comme légitime.
Le consentement familial est une condition requise par le droit civil, le droit canon (le droit religieux) fondant la légitimité du mariage uniquement sur le consentement de chacun des époux.
L'annulation de mariage pour défaut de consentement d'une des familles vient de très haut: le roi Louis XIII a fait annuler par deux fois le mariage de son frère Monsieur, Gaston d'Orléans avec Marguerite de Lorraine quoique Marie de Médicis leur mère, veuve de Henri IV eut donné ce consentement. Monsieur s'est donc marié trois fois avec Marguerite la dernière en 1643 presque juste avant la mort de Louis XIII.
Le pouvoir Royal tenait à ce consentement des familles ce qui lui permettait de contrôler les lignées et les individus, et en même temps c'était un moyen d'asseoir sa force sur l'Eglise qui ne dictait plus seule d'un point de vue religieux les conditions de l'acte fondateur de la reproduction de la société. Dans le débat qu'on appelle souvent la question gallicane un des éléments est justement cette question du consentement au mariage des familles et non des individus seulement, il y a des tas de cas au XVIIè et XVIIIème siècle de mariages nuls du fait de ce défaut de consentement, sans qu'il y ait empêchement canonique (consanguinité, rapport entre les parents et les parrains marraine etc...).
Ce n'est donc pas forcément un autorité ecclésiastique mais l'autorité civile qui pouvait ne pas reconnaître le mariage comme valide et légitime.
Cordialement
Dominique.
nfrot
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Bonjour,
Je vous remercie pour ces précisions.
Dans le cas de la nièce de mon ancêtre, il y avait l'absence du père, donc, le problème vient de ça.

Cordialement
Nathalie
genbasit
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Bonjour,

Une parenthèse :

Peut être un parent /allié. .. né à Sourdeval. ...
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/osd/?dossier=/collection/bagne/H2468/&first=FRCAOM13_COLH78_0044_449&last=FRCAOM13_COLH78_0044_451&title=Registre%20matricules%20:%20H2468$%20Robbes,%20F%C3%A9lix%20Fran%C3%A7ois$%20Territoire%20:%20Nouvelle-Cal%C3%A9donie

En consultant la bibliothèque on trouve entre autre au 17 ème :
arrêt du Parlement
de Rouen au profit du propriétaire de la même sergenterie
contre Jacques Robbes, huissier-audiencier à Mortain , qui
prétendait résider dans l'étendue de cette sergenterie ;

Cordialement.
Lao-Tseu
Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour.
Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.
nfrot
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Bonjour,
Je vous remercie pour ces renseignements, mais ce jacques Robbes n'est pas le fils de Pierre et de Gillette Barbot, car Jacques Robbes est né au 18ème siècle et celui dont vous citez a vécu au 17ème siècle. Il y a beaucoup de Robbes à Ger, et le Félix né à Sourdeval, je ne sais pas s'il a un lien de parenté avec les miens, il faudrait que je remonte la branche.
;)
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