Sur l'acte de décès d'un personnage de ma famille, au parcours semble t-il assez particulier, est faite mention de son décès en 1915 à la clinique de Font d'Aurelle, actuelle Colombière à Montpellier :
"Les structures d'accueil et de soins aux personnes atteintes de troubles mentaux ont une longue histoire.
Sous l'Ancien Régime existaient déjà de nombreuses institutions, laïques et religieuses, destinées en tout ou partie aux aliénés d'esprit (telles les Petites-Maisons à Paris ou les Charités des Frères de Saint-Jean de Dieu). Plusieurs de ces établissements ne survivront pas à la tourmente révolutionnaire.
Avec la loi du 30 juin 1838, qui fait obligation à chaque département de se doter d'un asile d'aliénés (ou de traiter avec un asile d'un autre département), leur nombre s'accroit au fil des décennies.
L'asile départemental d'aliénés de l'Hérault est créé en 1906 (d'après un projet datant de 1898). Il a été rattaché en 1928 au Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier, tout d'abord sous le nom d'asile d'aliénés de l'Hérault, puis d'hôpital de la Colombière, et enfin de clinique psychiatrique de Font d'Aurelle.
La discipline psychiatrique reste encore méconnue. Ces services sont perçus comme des lieux d'enfermement pour malades mentaux incurables."
Malheureusement, les dossiers médicaux individuels ne sont disponibles que pour 1910 et si je n'ai aucune idée de sa date d'entrée dans l'établissement, il est domicilié à Marseille fin 1910 (registre militaire) mais également à la date de son décès, cinq ans plus tard.
J'ai pu voir qu'il existait d'autres pistes :
- les registres de matricules des aliénés
- les placements d'office
- les placements volontaires
- le registre des décédés
- plus bizarre, le registre du linge laissé par les décédés.
Bref, avez-vous déjà eu l'occasion de faire ce type de recherche ? Qu'en attendre ?
Je préfèrerais être la plus précise possible avant de faire une demande d'aide. Il me semble que c'est un "gros morceau"
Merci, belle soirée à tous.
Stéphanie
