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Bonjour,
Après quelques recherches, et surtout un généanaute traducteur très expérimenté, voici la traduction de l'acte de décès de Jean Michel Kessler, gullotiné pour ses opinions religieuses place du marché à Mutzig le 18 novembre 1793.
Voilà la traduction
Strasbourg, le sept frimaire an deux de la République une et indivisible.
Après examen du procès-verbal du vingt-deux brumaire dernier, rédigé par le citoyen Beldher commissaire adjoint auprès du Comité du Salut Public et signé par les citoyens Joseph Kuntz procureur ce la commune de Gresswiller et Johann Jacob Ru.... maire de la dite commune, duquel il ressort que le dit Michel Kösler, laboureur à Gresswiller, âgé de soixante-deux ans, s'est montré durablement un ennemi de la révolution, un corrupteur de ses concitoyens, un rebelle devant la loi, qu'il a propagé le fanatisme,le tribunal révolutionnaire, après avoir écouté l'accusé au sujet de ses ignominies et écouté le discours final (plaidoirie?) du commissaire civil, s'est déclaré convaincu que le dit Michel Kösler est coupable,et l'a en conséquence condamné à mort, qui lui sera donnée en public sur la place de révolution. En outre, le tribunal révolutionnaire a ordonné que ses biens soient saisis pour le bien de la république et que le présent jugement soit appliqué par le fonctionnaire du peuple.
Fait en séance publique les jour, mois et année comme ci-dessus et ont signé Euloch Schneider, commissaire civil, …............, Clavel juge, Weiss Surot (ou Suret) greffier
Commune de Mutzig, le huitième frimaire l'an deux de la république française une et indivisible,
Après quelques recherches, et surtout un généanaute traducteur très expérimenté, voici la traduction de l'acte de décès de Jean Michel Kessler, gullotiné pour ses opinions religieuses place du marché à Mutzig le 18 novembre 1793.
Voilà la traduction
Strasbourg, le sept frimaire an deux de la République une et indivisible.
Après examen du procès-verbal du vingt-deux brumaire dernier, rédigé par le citoyen Beldher commissaire adjoint auprès du Comité du Salut Public et signé par les citoyens Joseph Kuntz procureur ce la commune de Gresswiller et Johann Jacob Ru.... maire de la dite commune, duquel il ressort que le dit Michel Kösler, laboureur à Gresswiller, âgé de soixante-deux ans, s'est montré durablement un ennemi de la révolution, un corrupteur de ses concitoyens, un rebelle devant la loi, qu'il a propagé le fanatisme,le tribunal révolutionnaire, après avoir écouté l'accusé au sujet de ses ignominies et écouté le discours final (plaidoirie?) du commissaire civil, s'est déclaré convaincu que le dit Michel Kösler est coupable,et l'a en conséquence condamné à mort, qui lui sera donnée en public sur la place de révolution. En outre, le tribunal révolutionnaire a ordonné que ses biens soient saisis pour le bien de la république et que le présent jugement soit appliqué par le fonctionnaire du peuple.
Fait en séance publique les jour, mois et année comme ci-dessus et ont signé Euloch Schneider, commissaire civil, …............, Clavel juge, Weiss Surot (ou Suret) greffier
Commune de Mutzig, le huitième frimaire l'an deux de la république française une et indivisible,
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Bon dimanche à tous.
En feuilletant un registre de l'année 1735 de la paroisse de Challain la Potherie (49), je suis tombé sur un texte du curé relatant un vol d'objets sacerdotaux.
Je me pose quelques questions.
La monnaie de l'époque étant je crois la livre. Peut-on à titre de compararaison, estimer ce que représente aujourd'hui une somme de 1000 livres ?
Quelles peines risquaient les voleurs en cas d'arrestation ? (les galères ou pire ?)
Peut-être qu'un historien local connaît la suite de l'histoire...
Merci pour vos réponses.
J-P
Original : AD 49 Challain la Potherie 1735 BMS (1726-1735) Communale V184/190
En feuilletant un registre de l'année 1735 de la paroisse de Challain la Potherie (49), je suis tombé sur un texte du curé relatant un vol d'objets sacerdotaux.
Je me pose quelques questions.
La monnaie de l'époque étant je crois la livre. Peut-on à titre de compararaison, estimer ce que représente aujourd'hui une somme de 1000 livres ?
Quelles peines risquaient les voleurs en cas d'arrestation ? (les galères ou pire ?)
Peut-être qu'un historien local connaît la suite de l'histoire...
Merci pour vos réponses.
J-P
Original : AD 49 Challain la Potherie 1735 BMS (1726-1735) Communale V184/190
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Bonjour
il me semble que le curé écrit " lt " et qu'il s'agit de Livres tournois, laquelle vaut 1,35 € en 1735 d'après le tableau ci joint
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article36
Cet évènement est relaté ici page 14
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article36
il est dit ensuite " Les registres paroissiaux ne signales aucun événement remarquables jusqu’en 1771."
J'imagine que si l'on avait retrouvé les voleurs ou les biens volés, le curé en aurait parlé
Merci d'avoir partagé avec nous cette mention vraiment inhabituelle.
il me semble que le curé écrit " lt " et qu'il s'agit de Livres tournois, laquelle vaut 1,35 € en 1735 d'après le tableau ci joint
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article36
Cet évènement est relaté ici page 14
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article36
il est dit ensuite " Les registres paroissiaux ne signales aucun événement remarquables jusqu’en 1771."
J'imagine que si l'on avait retrouvé les voleurs ou les biens volés, le curé en aurait parlé
Merci d'avoir partagé avec nous cette mention vraiment inhabituelle.
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
http://provenceetmoi.canalblog.com/
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
http://provenceetmoi.canalblog.com/
Bonjour à tous,
Pour évaluer un prix rencontré dans un acte, le mieux est de le comparer aux sommes relevées dans les inventaires après décès de la même région, et à la même époque.
Ceci dit, 1.000 livres représentent à coup sûr une coquette somme en 1735, surtout dans une petite paroisse rurale de l'Anjou.
Sans aucun doute possible.mbicaismuller Escreveu: ↑09 junho 2013, 17:54 il me semble que le curé écrit " lt " et qu'il s'agit de Livres tournois
Ce genre de calcul est extrêmement hasardeux, les prix des différents biens de consommation n'ayant pas évolué de la même façon. Par exemple, le prix du pain n'a pas du tout subi la même évolution que ceux des vêtements ou de l'immobilier.mbicaismuller Escreveu: ↑09 junho 2013, 17:54 laquelle vaut 1,35 € en 1735 d'après le tableau ci joint
Pour évaluer un prix rencontré dans un acte, le mieux est de le comparer aux sommes relevées dans les inventaires après décès de la même région, et à la même époque.
Ceci dit, 1.000 livres représentent à coup sûr une coquette somme en 1735, surtout dans une petite paroisse rurale de l'Anjou.
Bien cordialement,
JF
JF
Un exemple :
Selon le tableau de conversion livres/euros signalé par Marie-Louis, une livre de la période 1759-1790 équivaudrait à 1,28 €.
J'ai sous les yeux l'acte de vente d'un moulin briard daté du 10 juillet 1762 (le moulin de M*** vulgairement appellé le Moulin J***, avec ses dependances qui sont entr’autres ledit moulin, les tournans et travaillans, chambre, etable, maison, chambrette attenant, tour devant, jardin derriere). Le tout, en bon état et loué à un meunier, est alors estimé 6.000 livres.
6.000 x 1,28 = 7.680 €.
A ce prix-là, les acquéreurs vont faire la queue !
Selon le tableau de conversion livres/euros signalé par Marie-Louis, une livre de la période 1759-1790 équivaudrait à 1,28 €.
J'ai sous les yeux l'acte de vente d'un moulin briard daté du 10 juillet 1762 (le moulin de M*** vulgairement appellé le Moulin J***, avec ses dependances qui sont entr’autres ledit moulin, les tournans et travaillans, chambre, etable, maison, chambrette attenant, tour devant, jardin derriere). Le tout, en bon état et loué à un meunier, est alors estimé 6.000 livres.
6.000 x 1,28 = 7.680 €.
A ce prix-là, les acquéreurs vont faire la queue !
Bien cordialement,
JF
JF
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Bonsoir,
palette de peine très large,
main coupée, bannissement, galère, la roue, pendaison, étranglement, bûcher (cumulable bien entendu).
Cela dépend des objets volés aussi, si c'est un simple objet d'ornement ou si c'est un objet de culte, le vol de vase sacré c'est le bûcher.
Mais Beccaria n'est pas encore passé par là et donc si en théorie un délit correspond à une peine, en pratique ce n'est pas le cas .
Attention sous l'Ancien Régime même si on ne retrouve pas le criminel, on exécute quand même ,
On prononce la peine par contumace et on fait subir le supplice à une effigie (cela dit il faut savoir c'était qui quand même)
palette de peine très large,
main coupée, bannissement, galère, la roue, pendaison, étranglement, bûcher (cumulable bien entendu).
Cela dépend des objets volés aussi, si c'est un simple objet d'ornement ou si c'est un objet de culte, le vol de vase sacré c'est le bûcher.
Mais Beccaria n'est pas encore passé par là et donc si en théorie un délit correspond à une peine, en pratique ce n'est pas le cas .
Attention sous l'Ancien Régime même si on ne retrouve pas le criminel, on exécute quand même ,
On prononce la peine par contumace et on fait subir le supplice à une effigie (cela dit il faut savoir c'était qui quand même)
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Bonjour à tous,
Remerciements pour vos informations et commentaires.
Cordialement.
J-P
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Cordialement.
J-P
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Bonjour,
Comme il me l'a été demandé, voici la traduction du procès de mon aïeul Jean Michel Kessler, guillotiné sur la place de la révolution le 18 novembre 1793 à Mutzig (67).
Strasbourg, le sept frimaire an deux de la République une et indivisible.
Après examen du procès-verbal du vingt-deux brumaire dernier, rédigé par le citoyen Beldher commissaire adjoint auprès du Comité du Salut Public et signé par les citoyens Joseph Kuntz procureur ce la commune de Gresswiller et Johann Jacob Ru.... maire de la dite commune, duquel il ressort que le dit Michel Kösler, laboureur à Gresswiller, âgé de soixante-deux ans, s'est montré durablement un ennemi de la révolution, un corrupteur de ses concitoyens, un rebelle devant la loi, qu'il a propagé le fanatisme,le tribunal révolutionnaire, après avoir écouté l'accusé au sujet de ses ignominies et écouté le discours final (plaidoirie?) du commissaire civil, s'est déclaré convaincu que le dit Michel Kösler est coupable,et l'a en conséquence condamné à mort, qui lui sera donnée en public sur la place de révolution. En outre, le tribunal révolutionnaire a ordonné que ses biens soient saisis pour le bien de la république et que le présent jugement soit appliqué par le fonctionnaire du peuple.
Fait en séance publique les jour, mois et année comme ci-dessus et ont signé Euloch Schneider, commissaire civil, …............, Clavel juge, Weiss Surot (ou Suret) greffier
Commune de Mutzig, le huitième frimaire l'an deux de la république française une et indivisible,
Cordialement,
Philippe.
Comme il me l'a été demandé, voici la traduction du procès de mon aïeul Jean Michel Kessler, guillotiné sur la place de la révolution le 18 novembre 1793 à Mutzig (67).
Strasbourg, le sept frimaire an deux de la République une et indivisible.
Après examen du procès-verbal du vingt-deux brumaire dernier, rédigé par le citoyen Beldher commissaire adjoint auprès du Comité du Salut Public et signé par les citoyens Joseph Kuntz procureur ce la commune de Gresswiller et Johann Jacob Ru.... maire de la dite commune, duquel il ressort que le dit Michel Kösler, laboureur à Gresswiller, âgé de soixante-deux ans, s'est montré durablement un ennemi de la révolution, un corrupteur de ses concitoyens, un rebelle devant la loi, qu'il a propagé le fanatisme,le tribunal révolutionnaire, après avoir écouté l'accusé au sujet de ses ignominies et écouté le discours final (plaidoirie?) du commissaire civil, s'est déclaré convaincu que le dit Michel Kösler est coupable,et l'a en conséquence condamné à mort, qui lui sera donnée en public sur la place de révolution. En outre, le tribunal révolutionnaire a ordonné que ses biens soient saisis pour le bien de la république et que le présent jugement soit appliqué par le fonctionnaire du peuple.
Fait en séance publique les jour, mois et année comme ci-dessus et ont signé Euloch Schneider, commissaire civil, …............, Clavel juge, Weiss Surot (ou Suret) greffier
Commune de Mutzig, le huitième frimaire l'an deux de la république française une et indivisible,
Cordialement,
Philippe.
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Bonjour Philippe,
Ça donne froid dans le dos, c'est sûr...
Mais je ne comprends pas le but de votre deuxième message : il me semble qu'il est parfaitement identique à votre message d'origine du 7 juin ? Ou bien avez-vous oublié de mentionner quelque chose de plus ?
Cordialement,
Carole
Ça donne froid dans le dos, c'est sûr...
Mais je ne comprends pas le but de votre deuxième message : il me semble qu'il est parfaitement identique à votre message d'origine du 7 juin ? Ou bien avez-vous oublié de mentionner quelque chose de plus ?
Cordialement,
Carole
Cordialement,
Carole
Tout homme descend à la fois d'un roi et d'un pendu - La Bruyère
Carole
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Bonjour,
Oui, c'est vrai, je me suis rappelé après que je l'avais déjà publié.
Je suis un éternel étourdi
Cordialement,
Philippe.
Oui, c'est vrai, je me suis rappelé après que je l'avais déjà publié.
Je suis un éternel étourdi
Cordialement,
Philippe.
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Je n'avais encore jamais vu, dans les registres paroissiaux, une opposition formelle au mariage, formulée de cette façon. Veronique Jeanroy était peut-être enceinte des œuvres de François Blaise. Ce qui expliquerait pourquoi elle demande de "surseoir à la célébration dudit mariage", "pour les raisons et moyens qu'elle déduira en tems et lieu", autrement dit jusqu'à la naissance de leur enfant.
Une de mes ancêtres bourguignonnes a dû envoyer une "sommation respectueuse" pour que ses parents l'autorisent à se marier avec l'homme de son choix. Si ses parents se sont opposés à son mariage, ce n'est sans doute pas parce qu'elle souhaitait épouser quelqu'un qui se trouvait être un cousin issu de germain, mais plus sûrement parce que son futur époux était d'une condition sociale légèrement inférieure. Jeanne Tremisot était issue d'une famille de marchands et de notaires. Edme Jomin venait d'une famille de laboureurs et de charbonniers.
Voici le texte de leur acte mariage, le 17 mai 1785 , à Coulmier-le-Sec.
L’an mil sept cent quatre vingt cinq, le dix sept du mois de may, je soussigné prêtre curé de Coullemier le Sec, ai solennellement conjoint en mariage Edme Jomin, âgé de vingt quatre ans, fils mineur de Louis Jomin, laboureur audit Coullemier et de Marie Colas, ses pères et mères, et Jeanne Tremisot, âgée de vingt six ans dix mois, fille majeure de François Tremisot, maître de poste et laboureur audit Coullemier et de Marguerite Personne, ses pères et mères. Les fiensailles ayant été auparavant célébrées et les trois bans publiés au prone de la messe paroissialle, sçavoir le trois le dix le dix sept avril meme année, il s’est trouvé entre les parties un empechement de parenté du quatrieme au quatrieme degré de consanguinité dont ils ont obtenu dispance de mon Seigneur L’Eveque en Datte du six avril mil sept cent quatre vingt cinq signé Baudot Vicaire Général registré Insignué et Controllé au Greffe Des Insignuations du Diocaise de Langres le six avril meme année, signé Massoin. Il ne s’est point trouvé D’autre Empechement soit civil soit canonic a la célébration duquel mariage ont été présent les témoins du cotté du Contractant Louis Jomain son père qui a consenty au mariage, Claude Jomain tonnelier et boulanger audit lieu et Michel Jomain charpentier demeurant chez son père, ses frères, du cotté de la contractante Philipe Tremisot Greffier en la mairie dudit Coullemier son grand oncle, Dominique Rousselet laboureur au meme lieu son beau frère, Nicolas Junot aussi laboureur au meme lieu son oncle a cause de Catrine Tremisot son épouse, et Nicolas Tremisot fils mineur, son frère, le Sieur Tremisot et son Epouze nont point comparut a son mariage laditte contractante leur ayant fait une sommation respectueuse pour obtenir leur consentement lequel elle a obtenu comme il appert par laditte sommation faite par maitre Verdain notaire a Chatillon Sur Saine en presence de Laurent et Nicolas Paingat talendiers audit Coullemier lesquels ont signé avec ledit maitre Verdain ainsy que françois tremisot et margueritte personne ses père et mère qui lont disppancé des deux autres sommations et luy ont donné la Liberté de ce marier. L’acte est du premier avril de cette année. Les témoins cy dessus ont signé avec nous ainsy que le contractant et la contractante. Logerot curé de coullemier le sec.
Une de mes ancêtres bourguignonnes a dû envoyer une "sommation respectueuse" pour que ses parents l'autorisent à se marier avec l'homme de son choix. Si ses parents se sont opposés à son mariage, ce n'est sans doute pas parce qu'elle souhaitait épouser quelqu'un qui se trouvait être un cousin issu de germain, mais plus sûrement parce que son futur époux était d'une condition sociale légèrement inférieure. Jeanne Tremisot était issue d'une famille de marchands et de notaires. Edme Jomin venait d'une famille de laboureurs et de charbonniers.
Voici le texte de leur acte mariage, le 17 mai 1785 , à Coulmier-le-Sec.
L’an mil sept cent quatre vingt cinq, le dix sept du mois de may, je soussigné prêtre curé de Coullemier le Sec, ai solennellement conjoint en mariage Edme Jomin, âgé de vingt quatre ans, fils mineur de Louis Jomin, laboureur audit Coullemier et de Marie Colas, ses pères et mères, et Jeanne Tremisot, âgée de vingt six ans dix mois, fille majeure de François Tremisot, maître de poste et laboureur audit Coullemier et de Marguerite Personne, ses pères et mères. Les fiensailles ayant été auparavant célébrées et les trois bans publiés au prone de la messe paroissialle, sçavoir le trois le dix le dix sept avril meme année, il s’est trouvé entre les parties un empechement de parenté du quatrieme au quatrieme degré de consanguinité dont ils ont obtenu dispance de mon Seigneur L’Eveque en Datte du six avril mil sept cent quatre vingt cinq signé Baudot Vicaire Général registré Insignué et Controllé au Greffe Des Insignuations du Diocaise de Langres le six avril meme année, signé Massoin. Il ne s’est point trouvé D’autre Empechement soit civil soit canonic a la célébration duquel mariage ont été présent les témoins du cotté du Contractant Louis Jomain son père qui a consenty au mariage, Claude Jomain tonnelier et boulanger audit lieu et Michel Jomain charpentier demeurant chez son père, ses frères, du cotté de la contractante Philipe Tremisot Greffier en la mairie dudit Coullemier son grand oncle, Dominique Rousselet laboureur au meme lieu son beau frère, Nicolas Junot aussi laboureur au meme lieu son oncle a cause de Catrine Tremisot son épouse, et Nicolas Tremisot fils mineur, son frère, le Sieur Tremisot et son Epouze nont point comparut a son mariage laditte contractante leur ayant fait une sommation respectueuse pour obtenir leur consentement lequel elle a obtenu comme il appert par laditte sommation faite par maitre Verdain notaire a Chatillon Sur Saine en presence de Laurent et Nicolas Paingat talendiers audit Coullemier lesquels ont signé avec ledit maitre Verdain ainsy que françois tremisot et margueritte personne ses père et mère qui lont disppancé des deux autres sommations et luy ont donné la Liberté de ce marier. L’acte est du premier avril de cette année. Les témoins cy dessus ont signé avec nous ainsy que le contractant et la contractante. Logerot curé de coullemier le sec.
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Bonjour !
Désolée Marie-Louise et Édith de ne pas vous avoir répondu avant, et merci fmcollet pour votre réponse mais en fait je suis tombée sur cet acte par hasard en cherchant l'acte de mariage d'un couple de mes ancêtres. En fait, l'acte que j'ai cité n'a rien à voir avec ma famille, je ne suis donc pas allée chercher plus loin pour en savoir davantage, je l'avais juste mentionné pour l'intérêt de l'acte lui-même.
Cordialement,
Carole
Désolée Marie-Louise et Édith de ne pas vous avoir répondu avant, et merci fmcollet pour votre réponse mais en fait je suis tombée sur cet acte par hasard en cherchant l'acte de mariage d'un couple de mes ancêtres. En fait, l'acte que j'ai cité n'a rien à voir avec ma famille, je ne suis donc pas allée chercher plus loin pour en savoir davantage, je l'avais juste mentionné pour l'intérêt de l'acte lui-même.
Cordialement,
Carole
Cordialement,
Carole
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Bonjour,
La registre de Saint-Martin-de-la-Place (M&L, 49) "Saint-Martin-de-la-Place Saint-Martin Baptêmes, sépultures 1552 (15 juillet)-1640 (28 mars) Diocésaine" est sûrement intéressant (vite parcouru):
- inondation;
- prise de Saumur;
- les chandelles;
- liste des curés;
- des baptêmes, mariages, sépultures;
- cloches...
etc.
Aux intéressés...
Cdt,
La registre de Saint-Martin-de-la-Place (M&L, 49) "Saint-Martin-de-la-Place Saint-Martin Baptêmes, sépultures 1552 (15 juillet)-1640 (28 mars) Diocésaine" est sûrement intéressant (vite parcouru):
- inondation;
- prise de Saumur;
- les chandelles;
- liste des curés;
- des baptêmes, mariages, sépultures;
- cloches...
etc.
Aux intéressés...
Cdt,
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Bonjour,
Je ne suis pas arrivé à améliorer le contraste de cette page suffisamment pour que mes yeux puissent la lire en détail. L'écriture n'est pas difficile, mais on voit trop le verso au travers.
J'en distingue cependant assez pour avoir compris qu'il s'agit des rapports au quotidien entre le curé et ses paroissiens commerçants ou fournisseurs de services.
Si quelqu'un veut bien la déchiffrer, mes yeux l'en remercient par avance.
Département: Vienne (86)
Paroisse CHAPIGNY-le-SEC
Registre BMS 1757
Vue 22/67 page de gauche.
La page a été numérisée à l'envers. Je l'ai redressée et améliorée au mieux de ce que j'ai pu
Cordialement
Jean Paul
Je ne suis pas arrivé à améliorer le contraste de cette page suffisamment pour que mes yeux puissent la lire en détail. L'écriture n'est pas difficile, mais on voit trop le verso au travers.
J'en distingue cependant assez pour avoir compris qu'il s'agit des rapports au quotidien entre le curé et ses paroissiens commerçants ou fournisseurs de services.
Si quelqu'un veut bien la déchiffrer, mes yeux l'en remercient par avance.
Département: Vienne (86)
Paroisse CHAPIGNY-le-SEC
Registre BMS 1757
Vue 22/67 page de gauche.
La page a été numérisée à l'envers. Je l'ai redressée et améliorée au mieux de ce que j'ai pu
Cordialement
Jean Paul
Cordialement
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Aux archives de Lozère un baptême insolite d'un jeune garçon de 16 ans : Lindor.
Ce jourdhuy samedi trente avril 1791 à onze du matin en l'Église cathédrale (de la ville de Mende formule barrée) et parroisialle de la ville de Mende sest présenté devant nous Jacques Saltel curé de laditte Église, un nègre nommé Lendor né en Afrique et qui nous a paru agé d'environ seize ans ledit Lendor n'ayant sceu nous dire son age ny le lieu de sa naissance et luy ayant demandé sil avait été baptisé nous a répondu nen avoir aucune idée et scachant par nous même qu'il est habitant dans cette ville depuis environ huit ans et qu'il a suivy les Écoles chrétiennes les offices divins et les cathéchismes de notre paroisse ; cela considéré et sur le désir qu'il nous a témoigné de recevoir le Saint Baptême nous avons accédé à son zelle et lavons baptisé sous condition et sous le nom d'Urbain Lendor. Son parain a été Urbain de Retz de Servière, sa maraine dame Jacquette de Morée sa femme domiciliés de cette ville qui nous ont prié et requis dans notre ministère, ce que nous leur avons accordé et nous sommes signés avec Julhien André Chabrol et Jean Georges Marcé prêtres témoins au présent a été avec ledit Urbain Lendor signés avec le parain et la maraine et nous susdit curé.
Il signe .
1MI EC 095/14 ,vue 397/400
Ce jourdhuy samedi trente avril 1791 à onze du matin en l'Église cathédrale (de la ville de Mende formule barrée) et parroisialle de la ville de Mende sest présenté devant nous Jacques Saltel curé de laditte Église, un nègre nommé Lendor né en Afrique et qui nous a paru agé d'environ seize ans ledit Lendor n'ayant sceu nous dire son age ny le lieu de sa naissance et luy ayant demandé sil avait été baptisé nous a répondu nen avoir aucune idée et scachant par nous même qu'il est habitant dans cette ville depuis environ huit ans et qu'il a suivy les Écoles chrétiennes les offices divins et les cathéchismes de notre paroisse ; cela considéré et sur le désir qu'il nous a témoigné de recevoir le Saint Baptême nous avons accédé à son zelle et lavons baptisé sous condition et sous le nom d'Urbain Lendor. Son parain a été Urbain de Retz de Servière, sa maraine dame Jacquette de Morée sa femme domiciliés de cette ville qui nous ont prié et requis dans notre ministère, ce que nous leur avons accordé et nous sommes signés avec Julhien André Chabrol et Jean Georges Marcé prêtres témoins au présent a été avec ledit Urbain Lendor signés avec le parain et la maraine et nous susdit curé.
Il signe .
1MI EC 095/14 ,vue 397/400