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Nom de famille des enfants abandonnés

L'un de vos ancêtres a été abandonné, pupille de l'état ou a été adopté. Ce forum est fait pour vous !
miclamb
male
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Bonjour Solange,

Je reprends, si vous le voulez bien, nos conversations de décembre 2015 :

mon ancêtre a, dans la même ville, le nom de personnes existantes :
À Grenoble
En 1803 naît Marie, Agathe, Adrienne LAMBERTIN, fille de LAMBERTIN Joseph, François (et de CALIN Catherine, Laurence)
En 1812 naît Mathias LAMBERTIN, enfant trouvé (mon ancêtre)
En 1817 naît Marie LAMBERTIN, enfant trouvé
En 1825 naît Joseph LAMBERTIN, enfant trouvé
En quelques années, on donne, dans la même ville, à 3 enfants, le nom de famille d’une personne qui existe et qui doit être connu administrativement, puisque figure la mention : « propriétaire » pour Joseph-François.
Puis, on donne, en 1817, le même prénom que Marie-Agathe qui a 14 ans !
De même, on donne, en 1825, le prénom  du père de Marie-Agathe-Adrienne, qui a 22 ans. Là il y a un billet indiquant qu’il est baptisé et qu’il se prénomme Joseph… Certes, ce Joseph pourrait être le fils naturel de cette Marie, mais ça n’explique pas l’autre Marie et encore moins Mathias !

Il existe de nombreux "Lambertin" (même en Allemagne) dans le sud de la France (Vaucluse, Drôme du sud etc..) avec qui je n'ai aucun lien de parenté mais qui ne semblent pas en avoir, non plus, avec les autres que je viens de citer sur Grenoble.
La religion doit probablement intervenir dans cette non-parenté : des "Lambertin" du sud sont présents dans les lieux de refuge du protestantisme, alors que Grenoble (et Cologne) sont des villes plutôt catholiques à cette époque...

Donc mes énigmes demeurent !

Michel
galbous
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Bonjour Michel,

J'ai dans ma famille une enfant trouvée en 1821 à Grenoble aussi, à qui on a donné mon  nom de famille (DALBOUSSIERE) ; je cherche à comprendre pourquoi on lui a donné ce nom car il est  particulier puisqu'il s'agit d'une commune de l'Ardèche (à 120km de Grenoble) d'où est originaire ma famille ; de plus dans mes recherches aucun DALBOUSSIERE ne se trouvait à Grenoble dans ces années là. Enfin concernant les problèmes de religion cela me surprend un peu car dans ma famille les guerres de religion ont créé la coupure entre les DALBOUSSIERE (protestants) et les ALBOUSSIERE (catholiques)

Guy
chrisol
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miclamb Escreveu: 09 maio 2017, 10:17 Bonjour Solange,

Je reprends, si vous le voulez bien, nos conversations de décembre 2015 :

mon ancêtre a, dans la même ville, le nom de personnes existantes :
À Grenoble
En 1803 naît Marie, Agathe, Adrienne LAMBERTIN, fille de LAMBERTIN Joseph, François (et de CALIN Catherine, Laurence)
En 1812 naît Mathias LAMBERTIN, enfant trouvé (mon ancêtre)
En 1817 naît Marie LAMBERTIN, enfant trouvé
En 1825 naît Joseph LAMBERTIN, enfant trouvé
En quelques années, on donne, dans la même ville, à 3 enfants, le nom de famille d’une personne qui existe et qui doit être connu administrativement, puisque figure la mention : « propriétaire » pour Joseph-François.
Puis, on donne, en 1817, le même prénom que Marie-Agathe qui a 14 ans !
De même, on donne, en 1825, le prénom  du père de Marie-Agathe-Adrienne, qui a 22 ans. Là il y a un billet indiquant qu’il est baptisé et qu’il se prénomme Joseph… Certes, ce Joseph pourrait être le fils naturel de cette Marie, mais ça n’explique pas l’autre Marie et encore moins Mathias !

Il existe de nombreux "Lambertin" (même en Allemagne) dans le sud de la France (Vaucluse, Drôme du sud etc..) avec qui je n'ai aucun lien de parenté mais qui ne semblent pas en avoir, non plus, avec les autres que je viens de citer sur Grenoble.
La religion doit probablement intervenir dans cette non-parenté : des "Lambertin" du sud sont présents dans les lieux de refuge du protestantisme, alors que Grenoble (et Cologne) sont des villes plutôt catholiques à cette époque...

Donc mes énigmes demeurent !

Michel
Bonjour,
C'est effectivement très surprenant d'octroyer à des enfants trouvés un patronyme existant dans la ville. Ce ne peut être un hasard. Dans mes recherches, l'octroi d'un patronyme existant localement signifiait que un lien existait avec cette famille. Il s'agissait d'enfant placé et non d'enfant trouvé. Comme ils étaient tous (placés ou trouvés) inscrits dans le même registre (bien que la loi prévoyait 2 registres distincts!) et traités de façon équivalente (mis en nourrice, portant vraisemblablement le "collier" des enfants trouvés...), ils étaient tous dénommés "enfants trouvés".
Le motif de placement de ces enfants était soit l'indigence de la famille, soit la disparition totale de la famille, ou encore une décision administrative de retrait d'autorité parentale.
D'où l'intérêt de retrouver ces fichus "registres d'enregistrement des enfants trouvés (et/ou placés).
Quant aux prénoms, l'explication est beaucoup plus simple : chez les catholiques en particulier les filles s'appelaient Marie, Anne, Catherine.... et chez les garçons Pierre, Joseph, Jean....
Mathias est plus intéressant, car il permet de mieux localiser géographiquement l'origine de l'enfant.... en effet, localement, il y a des prénoms "à la mode", même à l'époque. Dans ma région, je me suis rendue compte que dans certains villages, de génération en génération on trouvait des Mathurin, des Pétronille, des Mathias (aussi) que l'on ne trouvaient pas dans les autres villages environnants.
Cordialement
Solange
fredericsaadi
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Bonjour,
Une branche de ma généalogie ne peut être développée en raison d'une naissance de parents inconnus. Il s'agit de mon arrière arrière-grand-père né le 11 décembre 1830 sur son acte de mariage mais le 11 novembre 1830 sur son acte de décès, à Paris, département de la Seine. Ses nom et prénom sont Anatole DELAUNAY (orthographié aussi DELAUNEY). Les recherches personnelles que j'ai entreprises auprès des AD 75 sont restées vaines et curieusement sa naissance n'a pas été trouvée dans les registres d'état civil de la ville de Paris.
A t-il été abandonné ? puis assisté ou adopté ?
Merci à tous ceux qui pourraient me suggérer de nouvelles pistes pour orienter mes recherches.
Cordialement.
Frédéric.
echizelle
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fredericsaadi Escreveu: 11 maio 2017, 08:17 Bonjour,
Une branche de ma généalogie ne peut être développée en raison d'une naissance de parents inconnus. Il s'agit de mon arrière arrière-grand-père né le 11 décembre 1830 sur son acte de mariage mais le 11 novembre 1830 sur son acte de décès, à Paris, département de la Seine. Ses nom et prénom sont Anatole DELAUNAY (orthographié aussi DELAUNEY). Les recherches personnelles que j'ai entreprises auprès des AD 75 sont restées vaines et curieusement sa naissance n'a pas été trouvée dans les registres d'état civil de la ville de Paris.
A t-il été abandonné ? puis assisté ou adopté ?
Merci à tous ceux qui pourraient me suggérer de nouvelles pistes pour orienter mes recherches.
Cordialement.
Frédéric.
Bonjour Frédéric,

On trouve Anatole Delaunay dans les enfants trouvés à Paris mai  1831 (vue 4) matricule n° 2131 voir pièce jointe. Vous pourriez essayer de savoir s'il y a encore un dossier aux archives de Paris ? Au vu de la date ce n'est pas évident; Des sites de bénévoles sur Paris pour faire une demande https://fr.geneawiki.com/index.php/Entraide_G%C3%A9n%C3%A9alogique

Anatole a donc bien été déposé à l'assistance de Paris. Que vous ne trouviez pas d'acte de naissance n'a rien d'étonnant puisque une grande partie
des registres d'état civil ont été détruits lors de l'incendie de la Commune à Paris en 1871.

Si un modérateur pouvait déplacer votre demande sur un nouveau fil de discussion   ? Elle ne concerne pas tout à fait le sujet de cellle où vous avez posté  ;)

Cordialement
Edith
Anexos
matricule Delaunay Anatole enfants trouvés Paris.JPG
fredericsaadi
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Bonjour Edith et merci d'avoir donné suite à ma requête.
Les AD 75, malheureusement , n'ont trouvé aucun document concernant Anatole DELAUNAY et se sont contentées de cette réponse sans plus d'explications. Elles ne m'ont même pas fait part des informations que vous me communiquez.
J'ai cliqué sur le lien que vous m'adressez, mais ne comprends pas son fonctionnement. Alors, comment contacter quelqu'un, sur place, qui pourrait mener cette petite enquête ?
Frédéric.
bricor
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Bonjour,

un fil sur le même sujet a été ouvert ici :

http://www.geneanet.org/forum/?topic=576608.0

Je l'ai fermé pour éviter que certains refassent les recherches déjà faites.

Merci de continuer la discussion sur le premier fil.

Cordialement

Brigitte
Modératrice bénévole sans lien de subordination avec généanet.

Mes relevés des Vaudois du Luberon :
https://gw.geneanet.org/essaisbrigitte
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thominetravert
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Très touchant vos témoignages.
Mon esprit se laisse à penser que si aujourd'hui on retirait la pilule contraceptive aux femmes,............Les conséquences, eh bien,
on retrouverait le même cas de figure qu'il y a 100 - 200 - 300 ans en arrière. MERCI Mme Simone WEIL.

Dans mon arbre, je pense aussi un arrière grand père "adopté" sans doute, pas de trace de lieu et de date exacte de naissance.
Comme je consulte aussi les registres en ligne, j'ai pu constater, aussi les accoucheuses sous X, certaines jeunes filles sans donner leur nom abandonnait leur enfant. Effectivement en guise de nom on donnait un prénom, voir même le nom d'une ville "Montebourg" par exemple. :geek: :roll:
drouhin1
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fredericsaadi Escreveu: 11 maio 2017, 08:17 Bonjour,
Une branche de ma généalogie ne peut être développée en raison d'une naissance de parents inconnus. Il s'agit de mon arrière arrière-grand-père né le 11 décembre 1830 sur son acte de mariage mais le 11 novembre 1830 sur son acte de décès, à Paris, département de la Seine. Ses nom et prénom sont Anatole DELAUNAY (orthographié aussi DELAUNEY). Les recherches personnelles que j'ai entreprises auprès des AD 75 sont restées vaines et curieusement sa naissance n'a pas été trouvée dans les registres d'état civil de la ville de Paris.
A t-il été abandonné ? puis assisté ou adopté ?
Merci à tous ceux qui pourraient me suggérer de nouvelles pistes pour orienter mes recherches.
Cordialement.
Frédéric.
La recherche a été effectuée et le document envoyé
Monique

Bénévole aux AD.75, Caran (site de Paris) et Archives de la Police .
ou :
http://pascaline-passions.forums-actifs.com
Cordialement
mamily33
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Bonjour,
Vos explications sont très intéressantes. Pour ma part c'est un peu différent.
Mon arrière arrière grand père a été abandonné aux hospices de foix. Il est précisé qu'il a environ deux mois.
Ce qui m'interroge c'est qu'on ne lui a donné qu'un prénom "Étienne" mais pas de nom de famille.. j'ai réussi à trouvé qu'il avait été placé chez une nourrice et je l'ai retrouvé 6 ans plus tard sur un registre de recensement où il était toujours avec la famille de cette personne mais là encore il y a une croix a la place de son nom de famille. Alors je me pose la question de savoir quand est ce que le nom de Dedieu lui a été donné.
Est ce que quelqu'un d'entre vous a déjà eu le cas ?
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
Nadine
nbernad
nbernad
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Bonjour,

Parfois un enfant trouvé peut n'avoir été déclaré qu'avec des prénoms dont un sert de patronyme.......

J'ai aussi trouvé un de ces enfants se mariant avec son identité de prénoms mais, les publications du mariage lui attribuaient un patronyme sorti d'on ne sait où et ses enfants ont porté ce patronyme; lui-même est décédé sous cette identité

Un autre s'est marié avec ses prénoms, sa fille en porte un, puis, son épouse décédée, il se remarie avec comme nom le nom de sa première épouse et les enfants du second lit portent donc le nom de la première épouse devenu le patronyme de la famille

Et puis j'ai rencontré des déclarations attribuant des noms que je juge ridicules:
-TRUC,
-TOMBEAU (ça tombait bien sans doute: il est décédé peu de temps après)

Tout ça, en Aveyron...............
Nadine

"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel. ": Vladimir JANKELEVITCH
chrisol
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Le cas que vous soulevez est effectivement intéressant... quoique vous ne précisez pas l'année de naissance. En effet, avec la Révolution et la création de l'Etat Civil, les enfants trouvés et/ou abandonnés se trouvaient affectés de deux "noms" (soit 2 prénoms, dont l'un devenait le patronyme, soit un prénom et un "nom" qui pouvait être très surprenant quelquefois).... mais 1 seul prénom, je ne l'ai jamais vu lors de mes recherches dans les hospices.
Cette pratique existait toutefois lorsqu'un enfant illégitime était déclaré sous l'Ancien Régime et au début de l'établissement de l'Etat Civil. En effet, le patronyme de la mère ne lui était pas attribué. Il n'était déclaré qu'avec un seul prénom qui devenait ensuite le patronyme de sa descendance.
Je connais d'autant plus la question que ce fut le cas pour un de mes ancêtres (fondateur de la branche "JACQUES") né en 1819, de père inconnu. Il s'est marié avec une enfant trouvée nommée, elle, Aure Mirtille (donc 2 prénoms... d'ailleurs tout au long de son existence, il est évident que personne ne savait trop quel était son patronyme ce qui explique qu'il fut très difficile de la repérer car son identité fluctuait sans cesse...)
Ce qui est particulièrement intéressant cependant, c'est qu'il se retrouva (lui ou ses descendants, je n'ai pas très bien compris!) avec le patronyme DEDIEU.... en soi, c'est tout un roman....qu'a-t-il pu se passer???
Je sais, personnellement, que cette énigme m'interpellerait!
mamily33
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Bonjour a tous et merci de vous intéresser au cas de mon arriere-arriere grand père né en 1835 à Foix.

J'ai interrogé ma tante qui est son arrière petite fille mais elle ne l'a pas connu. Mais elle se souvient que sa mère, ma grand mère lui avait dit qu'il était appelé "dit Dedieu" a l'époque les gens avait souvent un surnom et je me demande s'il aurait pu transformer son surnom en nom de famille. En fait le résultat le laisse croire.
delahubaudiere
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chrisol Escreveu: 05 novembro 2010, 19:07 Ah! oui...pour compléter... J'ai compris pourquoi mon aïeule avait été "nommée" : Aurore Mirtille... La "marque", déposée avec l'enfant, était un bout de tissu rayé jaune pâle (à l'époque on appelait cette couleur : "aurore") et violet (Myrtille?...)
J'ai pu apprendre aussi en suivant la nourrice qui l'a gardée au delà des huit ans ((où elle reçoit une rémunération), que la fille de cette dernière avait prénommée son enfant : Mirtille... Ce en quoi, j'en ai conclus que mon aïeule avait sûrement trouvé une vraie famille d'accueil!!!
Bonjour,
bravo pour votre recherche qui prouve que la curiosité est une jolie qualité.
Votre intéressant travail cible un lieu et une période. Je me permets de vous signaler le livre d'un ami, épuisé (le livre, pas l'ami) qui a traité de la totalité de la période du tour de l'hospice de Quimper (1811 à 1861), et intitulé "Les exposés de Creac'h-Euzen". Il y relève toutes les lois intervenues pendant la période et les pratiques consécutives.

Pour ma part, j'ai traité le sujet des enfants au XVIIIe siècle, mais plutôt sous l'aspect de "l'industrie du nourrisson parisien légitime", touchant une couronne allant jusqu'à 300 km autour de Paris avant la Révolution. 95 % des petits Parisiens étaient envoyés en province environ jusqu'à 2 ans. Je ne sais si, à Marmandes, vous êtes informée de cette pratique de la capitale d'abord, de l'Ile-de-France ensuite. Bien sûr, dans mon roman généalogique "Au Sein de Paris", je traite aussi du réseau des enfants trouvés, tant pour leur voyage à Paris que pour leur renvoi en nourrice. On y voit l'organisation des meneuses et recommandaresses, le rôle du clergé, les mises en place de médecins, de surveillantes, de normes pour auberges, transports, etc.

Relevant tous les décès de petits Parisiens que je trouve en campagne, je les recense sur mon site http://tousauparadis.com pour aider à la reconstitution de l'état civil manquant à Paris. Je les estime à 3 millions entre 1670 et 1910. De quoi s'amuser !
chrisol
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Bonjour,
Mon travail sur l'Hospice de Marmande (que je n'ai pas publié... bien qu'il le mérite grandement :lol: ) m'a permis de voir justement que les conditions étaient différentes par rapport à Paris (et aux grandes villes, je suppose...). Je me suis aperçue, en effet que le taux de mortalité était moins élevé (enfin.... tout est relatif comparé à nos jours....). Il est vrai que les enfants déposés à l'hospice de Marmande, était très rapidement dirigés vers une nourrice dans un rayon de 15 à 20 km (même si certains, en petit nombre, ont pu aller beaucoup plus loin). Quelques villages autour de Marmande, s'étaient, en quelque sorte "spécialisés" dans l'accueil d'enfants trouvés. Les risques liés au transport, ou au confinement à l'hospice étaient beaucoup plus limités.
De même, je m'attache toujours à rechercher les descendants de ces enfants trouvés qui ont survécu.... C'est très instructif! J'ai pu, par exemple, m'apercevoir que la construction du chemin de fer dans la deuxième partie du XIXème ont offert à certains la possibilité de trouver un métier et de partir (fuir?) de cette région où les racines avaient été coupées.
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