Si vous le fermer je serai obligé d'en ouvrir un autre. Je ne désespère pas d'avoir des pistes pour pouvoir reconstituer des familles de caquins.
Pierre
Alors, appel aux bonnes volontés pour répondre à Pierre pour les pistes.
bricor Escreveu: ↑03 junho 2018, 18:19
@ gawens
Il y a avis et information fiable.
Vous donnez votre avis et mtersac semble donner des informations de professionnel. Enfin, c'est juste mon avisen lisant ses réponses qui sont très intéressantes quand il veut bien être sérieux !
Mais ce fil tourne en rond et on pourrait peut-être l'arrêter avant que ça dégénère vraiment.
Brigitte
J'apprécie votre réponse, mais lisez moi bien sans sauter des lignes.dbassanobarat Escreveu: ↑03 junho 2018, 18:14Luxation congénitale de la hanche. je ne tiens pas à polémiquer, mais je crois réellement qu'il faut être plus nuancé.
Il y a une plus grande proportion de Bretons effectivement qui en sont affectés en France. Mais il n'y a pas que des Bretons, ! la descendante d'une branche cagote gasconne, moia été opérée puis plâtrée pendant dix mois il y a plus de 68 ans pour cette raison! ce n'est pas pour autant que c'était un signe distinctif cagot
.
Avec de lourdes conséquences ultérieures.
Vous vous doutez bien, que j'ai cherché beaucoup de choses là dessus et en particulier à la naissance de mes propres enfants et petits enfants.
Le point que j'ai trouvé c'est que si c'est une maladie congénitale (on la voit à la naissance, ou elle existe depuis la naissance), ce n'est pas pour autant une maladie génétique, même si il y a des coins où elle est plus fréquente, Bretagne, Auvergne...
La seconde chose qu'on a vu dans les années 1960-70 sur cette mal- formation et qui a été un progrès thérapeutique provient ... de l'ethnologie.
On s'était aperçu qu'il y avait toujours dans toutes les sociétés ce problème avec un pourcentage différent d'enfants qui n'avaient pas la tête du fémur bien placée dans le cotyle du bassin ni cet os bien creusé, mais cela arrivait partout, dans toutes les ethnies.
Or, en Afrique, chez certaines populations, cela ne se manifestait pas par une boiterie au moment de la marche. On a vu que dans ces populations les mères portaient leurs bébés soit sur la Hanche les jambes écartées de chaque côté du corps de la maman enveloppés d'un boubou, soit sur le dos, les jambes écartées là encore sur le dos maternel.
On en a conclu que le "mode de portage" du nourrisson était un élément déterminant à un moment où les os sont très plastiques.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de détermination dans certaines familles, populations, à cette maladie, mais je dis que l"expression" de cette maladie est aussi due aux comportements sociaux.
La façon de langer serrée, entortillée des bébés d'il y a 70 ans (ma nourrice et marraine était Bretonne!), il n'y avait pas de gigoteuses à l'époque, était terrible si le bébé présentait un défaut .
Du coup dans toutes les maternités depuis les années 60 on cherche le signe du resaut, un petit "crac" ou un grand "clic" qui s'entend quand on fait une petite manip en remuant la hanche du bébé à la mamelle et si on entend ce bruit on "écarte" les hanches des bébés par un petit appareil mobile qui tient les jambes en bonne position et on met les couches très écartées pendant quelque temps, à la marche la luxation est "réduite".Le fémur se met en place et l'os du bassin est creusé comme chez les bébés "normaux".
Moi qui suit un peu parano et qui avait peur que le médecin ait mal entendu le clic pour mes enfants j'ai toujours mis les couches de cette façon inesthétique mais efficace
De toute façon on ne sait pas si c'est un gène réellement muté, ou si c'est une mauvaise position in utero, un accouchement difficile, où la façon traditionnelle de traiter et vêtir les bébés qui a pu provoquer cela. C'est pour cela qu'on ne peut dire que "c'est génétique" m^me si il y a des arguments dans certains cas.
Bon voilà! on est passé de Bretagne à Bretagne en passant par l'Auvergne et les cagots gascons, bistrot dérivant, mais on a fait circuler de l'information...
et puis pour la c... le temps ne fait rien à l'affaire comme disait l'autre dans sa chanson...
Cordialement
Oui mais "de grâce" ne déviez pas ( comme je l'ai malheureusement fait pour donner un exemple d'endogamie ) sur ce sujet car une certaine "modératrice" (que j'apprécie par ailleurs) ne manquera pas de vous virer sur un autre fil.
C'est exact ! pan sur mon becdbassanobarat Escreveu: ↑03 junho 2018, 21:11Décidément cher Tersac, vous avez beau adjurez les participants du fil de ne pas dévier, il y a toujours un élément que vous avancez sur lequel on ne peut que vous reprendre.
Congénital ne veut pas dire "héréditaire" mais depuis avant la naissance (la gestation), ou se développant depuis la naissance.
Si vous regardez le TLF, le dictionnaire du CNTL, vous trouverez spécifiquement la phrase suivante sur l'évolution moderne du mot:"En biologie congénital tend à ne plus inclure le sens de « héréditaire » (cf. Piéron 1973)."
Bref, si certaines luxations sont héréditaires pour d'autres on ne le sait pas non seulement parce que "Maman surement, Papa peut-être", mais surtout parce que certaines des luxations sont aussi dues à des causes mécaniques de mauvais développements in utero, et des causes (comme les façons de langer) postérieures à la formation du bébé et à la naissance, car on ne repérait pendant des siècles la maladie qu'une fois que l'enfant commençait à marcher et que donc à ce moment on ne pouvait déterminer l'étiologie génétique ou accidentelle puisque l'enfant avait un vécu, et même l'imagerie médicale ne permet pas de voir à la naissance, la croissance des os se faisant par "points d'ossification" il faut "attendre" avant le diagnostic.
D'autre part mais ce serait entrer dans des considérations épistémologiques bien complexes il n'est pas certain que le développement d'un embryon, comme toute morphogenèse par ailleurs soit totalement référable et imputable à une causalité de type biologique.Je fais référence rapidement, sans développer, ce n'est pas le lieu je le sais Brigitte, à ce qu'a pu dire R. Thom le mathématicien qui a longuement travaillé sur ces problèmes (fondateur de la théorie des "catastrophes"). Donc je dirai, luxation congénitale certes qui est souvent mais pas toujours d'origine génétique.
Si le but (louable) de Pierre et de reconstituer les familles de cagots de Bretagne, les explications biologiques et génétiques sont inutiles.bricor Escreveu: ↑03 junho 2018, 18:33Alors, appel aux bonnes volontés pour répondre à Pierre pour les pistes.
Bonsoir,mtersac Escreveu: ↑06 junho 2018, 11:115 - nous voila donc avec DES populations de cagots indépendantes les unes des autres chacune d'elle pouvant être étendue sur plusieurs villages ou une aire géographique limitée. Ces populations, sans se réduire à quelques individus sont de taille modeste.
6 - comme partout ailleurs des mutations ont lieu au hasard et certaines se font dans ces populations.La même mutation dans la population des cagots d'une région bretonne n'a donc aucune raison de se retrouver dans la population des cagot des Pyrénées.
7 - les règles leurs imposent de se marier entre eux, c'est a dire à l'intérieur d'une population locale sur une petite région et à partir de là l'endogamie fait que les mutations récessives (si elles sont apparues dans une population) apparaissent sous forme homozygote (un gène portent le même allèle sur les deux chromosomes.) car ces populations sont de petite taille par rapport au reste de la population bretonne où la probabilité de nombreux mariages consanguin est plus faible. Si la généalogie d'une population de cagots est faite sur une petite région, je pense que l'on trouvera de nombreux implexes.
J'espère avoir été clair, ne pas avoir empiété sur le domaine des sciences humaines et ne pas avoir dit trop de bêtises.
Amicalement à tous.