thetienne Escreveu: ↑08 outubro 2019, 07:58
Bonjour à tous,
L'ADN est une information d'identité et de filiation/cousinage
> Pour les contemporains, cela implique donc de statuer si la recherche de paternité/parenté doit être publique ou privée. (enfants sous X, personnes disparues volontairement, etc... ).
> Au dela des contemporains, cela revient à parler de groupe ethnique (en supposant qu'il s'agissent d'une information fiable, prouvée et seulement scientifique)
Dans les 2 cas la legislation Française a été quasi constante pour éviter d'aller sur ses chemins (restriction à la sphère privée : cf ex "loi de 100 ans/divulgation des archives", interdiction de statistiques sur les groupes ethniques, etc...). Les échanges au parlement reflètent cela. La CNIL ne fait que dire que l'on doit avoir la maitrise maximum des informations privées vu la nature de l'ADN (mises en ligne et retrait quand on le souhaite; Maitrise de la diffusion) mais cela ne change pas le débat fondamental sur la parenté des contemporains ou la notion de groupe ethnique.
Finalement j'ai mis longtemps pour me faire un avis, à la lecture approfondie de tous ces échanges, je pense qu'il ne faut pas faire rentrer ces sujets dans la sphère commerciale et/ou associative (vu les dérives potentielles). Sachant que la réponse aux deux questions suivantes
n'implique pas les tests récréatifs. Ce n'est pas de la généalogie au sens général :
- le droit à connaitre ses parents/cousins. (sous X , etc... )
- le classement / statistique en groupe ethnique.
Chacune de ses questions peux être traitée dans avoir recours à des tests ADN "récréatifs" et par des organismes publiques.
et de toutes façons nous savons tous que nous sommes tous "cousins".
Donc probablement débat clos pour plusieurs années et tant mieux.
Si un jour les réponses aux 2 questions ci-dessus deviennent possibles avec des sociétés commerciales alors les tests récréatifs en découleront naturellement. "Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs"; ce serait une erreur de raisonnement.
Certains pays libéraux commencent déjà à en voir les dérives et réfléchissent à les encadrer plus.
Ce n'est pas parce certains états veulent tout rendre "commercial" qu'il faut y aller.
Cordialement
Thierry